Instrument réalisé par Aristide Cavaillé-Coll en 1860-1861. La réalisation de cet orgue se déroule parallèlement à la reconstruction du Grand Orgue de la cathédrale par le même facteur d'orgues. Mise à part l'installation d'un pédalier de 30 notes en 2003, cet instrument n'a connu aucune transformation depuis sa création.

Buffet de Cavaillé-Coll de style néo-renaissance, réalisé sur les plans du sculpteur Michel Liénard.

Meuble de style néo-renaissance, conçu par Aristide Cavaillé-Coll sur les plans du sculpteur Michel Liénard pour s'harmoniser avec les stalles Renaissance de 1589. Console indépendante et retournée, placée au sol dans le chœur à l'aplomb du buffet, devant les stalles. Elle peut se fermer par un couvercle pourvu d'un pupitre amovible en laiton en forme d'aigle bicéphale (armes du chapitre cathédral). 

Elle comporte deux claviers manuels en chêne de 54 touches chacun. Les naturelles sont à frontons droits, plaquées d'ivoire et les feintes à frontons biseautés sont en ébène. Le bloc claviers est inséré sur un châssis en palissandre. Octave : 165mm.

Les tirants de registres sont disposés en fronton sur une rangée, au dessus des claviers. Tirants en bois de section ronde avec pommeaux chantournés comprenant une porcelaine gravée au nom du registre. Les jeux du Grand Orgue sont gravés à l'encre noire et encadrent les jeux du Récit, situés au milieu et gravés à l'encre rouge.

Un pédalier droit à l'allemande de 30 marches, installé lors de la restauration de l'orgue par Denis Lacorre en 2003. 

Au dessus du pédalier, les cuillers de combinaisons ainsi que la cuiller d'expression pour le Récit.

Manuels : Un sommier unique de 54 notes pour 12 jeux, de Cavaillé-Coll (1860-1861), à gravures et registres coulissants. Disposition des tuyaux diatonique en V, les aigus vers le centre.  Double laye (GO à l'avant, au revers de la façade, et Récit à l'arrière). Une cloison équipée de jalousies sépare les deux plans sonores.  

Pas de sommier de Pédale.

Mécanique.

Mécanique.

Tempérament égal.

440 Hz.

Un ventilateur électrique, disposé à la base du soubassement. 

La soufflerie se compose de deux réservoirs supérposés, disposés dans le soubassement, à un niveau intermédiaire. Le réservoir inférieur est à un pli rentrant. Il reçevait initialement le vent d'un soufflet cunéiforme relié à une pompe à mains. Aujourd'hui, il est alimenté par le ventilateur via deux porte-vent cylindriques. Le réservoir inférieur fournit l'air au réservoir supéreur à un pli sortant via un gosier central à trois plis sortants. 

De ce réservoir supérieur, le sommier situé juste au dessus, est alimenté en air via quatre gosiers. 

Quatre anti-secousses dans les basses. 

Tuyauterie entièrement d'origine, Aristide Cavaillé-Coll (1860-1861).

Principaux 8' et 4' et gambes pavillonnés.

Bourdons 16' et 8' avec basses en bois, dessus en métal et à cheminées.

Flûtes harmoniques 8' et 4', Doublette 2' et Plein jeu coupés au ton.