Bien qu’aucun document d’archive ne le prouve, il s’agit d’un instrument de Georges Luce. Une carte de visite collée sur le pupitre atteste le passage de «Henri Firmin, orgues et harmonium Authou du Perche». Des archives témoignent de travaux réalisés par M. Gervais de 1963 à 1967.

Entièrement en chêne sauf le plafond (modifié) en sapin. La façade est plus large que le buffet. Elle est constituée de 4 plates-faces ponctuées de 3 tourelles, l’ensemble occupant toute la largeur de la nef. L’accès à la console se fait par de passages situés sous les plates-faces extrêmes. 3 statues de chêne couronnent les tourelles. L’ensemble comporte un certain nombre de sculptures.

En fenêtre, constituée de 2 claviers de 54 notes (le 1er replaqué de façon abominable). Tirants de registres à pommeaux sur 2 colonnes de chaque côté. Le tirant «gambe» est débranché. 10 trous de tirants de registres (5 à gauche, 5 à droite) ont été obturés. Emplacement d’un ancien pédalier accroché (à l’allemande d’après l’organiste). On retrouve dans le soubassement l’abrégé d’origine (15 rouleaux). 3 cuillers d’appel en métal (étiquettes en papier indiquant H, Tp, Cl, Ex). Une cuiller en bois (accouplement).

G.O.: 2 sommiers de 12 chapes diatoniques, à registres et gravures, sans boursettes, soupapes collées en queue. Récit: un sommier de 8 chapes diatoniques, à registres et gravures, sans boursettes, soupapes collées en queue.

Mécanique.

Mécanique.

égal

Un ventilateur électrique alimente un réservoir moderne à table flottante. Un porte-vent scié dans le soubassement atteste la présence de l’ancienne soufflerie derrière le buffet. Il reste un porte-vent en chêne d’origine alimentant le G.O. et le récit.

Ce qui reste est d’origine, sauf la voix humaine. Les bouches n’ont pas été modifiées. Quelques tuyaux sont entaillés, mais peu. Les bourdons sont à calotte soudées, les tuyaux de basse en chêne. Les anches sont d’origine. La quasi-totalité de la tuyauterie est coupée au ton.