Orgue acquis par la Municipalité de Dijon en 2005,  transféré de la Chapelle de la Providence à son emplacement actuel après relevage et quasi-restauration par Olivier Bernard, en remplacement d'un instrument antérieur assemblé en 1934, très rapidement injouable, pillé et en ruines depuis les années 1960. Rare témoin de la production de Jean-Baptiste Ghys à être conservé en l'état originel, édifié entre 1897 et 1900.

Buffet de style néo-gothique en chêne pour la façade en sapin pour les parties arrière, à cinq plates-faces (de 5/7/7/7/5 tuyaux, comprenant les tuyaux graves de la montre 8' GO (1er UT au centre) et basses du prestant. 

Console détachée, face à la nef. Deux claviers (palissandre pour le châssis, ivoire et ébène pour les touches). Tirants ronds à porcelaines de couleurs différentes (Pédale, jaunes ; récit, bleues ; grand-orgue et combinaisons fixes, blanches) gravés du nom de jeu, en gradins, de part et d'autre des claviers. Cuillers en métal forgés et sabres,  pédale d'expression rectangulaire légèrement décentrée vers la droite.

Diatoniques Ut-Ut #, basses au centre. Sommier GO en avant, sommier R à boîte expressive en arrière.

Mécanique dite à pistons reliés, système Ghys.

Mécanique Barker. Mécanique originale de Ghys dite à pistons reliés

Pneumatique basse pression. Système comprenant 8 combinaisons fixes et un renvoi général des jeux. Postages en plomb

égal

437 Hz à 17°C

Système mécanique à pédale d'origine toujours en ordre de marche, complété par ventilateur électrique.

Réservoir à  tables parallèles et plis rentrants, placé dans le buffet, sous les sommiers.

Tuyauterie originale de Ghys , étain, sapin pour les basses de bourdons, flûte GO et diapason R.  Le premier Ut de la voix humaine, manquant probablement dérobé, a été refait en copie en 2005.