Aucun document ne permet de retracer l’histoire de cet instrument. La date de 1808, inscrite sur le panneau central de l’appui de tribune, semble correspondre à la construction de l’orgue. Mais de nombreux tuyaux sont antérieurs à cette date.

Une reconstruction (adjonction d ’un clavier de récit expressif, extension de 5 notes du clavier de G.O.) a eu lieu à une date indéterminée, probablement vers le milieu du XXe siècle.

La façade se compose de 2 hautes tourelles extrêmes de 5 tuyaux encadrant une tourelle centrale de 3 tuyaux et 2 plates-faces de 12 tuyaux.

Le récit a été installé entre le buffet primitif et le mur. L’ensemble est d’une grande sobriété. Seules les tourelles sont surmontées de décorations.

Buffet typique début XIXe siècle, entièrement en chêne.

En fenêtre, 2 claviers de 54 notes. Pédalier de 25 marches. Tirants de registres, de section carrée à pommeaux de porcelaine (ou émail) disposés verticalement de part et d’autre des claviers. Appel des combinaisons par 6 pédales à cuillère. Une pédale d’expression à bascule.

A gravures et registres.

Au G.O., un sommier d’origine, diatonique de 49 notes, complété pour les 5 dernières notes par un petit sommier placé en hauteur derrière la tourelle centrale (transmission pneumatique). Au récit, un sommier chromatique à ravalement.

Mécanique.

Mécanique.

Un ventilateur alimente un réservoir à plis parallèles à lanterne, à droite du buffet. La pompe manuelle subsiste encore.

Hétérogène. Une partie de la tuyauterie du G.O. a servi à la constitution du récit. Bonne proportion de tuyaux d’origine, surtout au G.O.

Avec ses 2 claviers actuels, l’instrument paraît posséder le même nombre de jeux qu’à l’origine avec un seul clavier. Certains tuyaux anciens, de fonds et d’anches (XVIIIe siècle) sont antérieurs à la construction de l’orgue actuel.