On ne sait rien sur cet instrument remontant au moins en partie, probablement au XVIIIe siècle. Il a subit des déprédations importantes et est totalement ruiné depuis plus de quarante ans.
Les similitudes et particularités de sa tuyauterie imposent de comparer les instruments voisins de Fangeaux et Villasavary pour envisager une future restauration.

En sapin avec décorations en chêne. La partie supérieure des plates faces englobe celle de la tourelle centrale. La disposition d’origine des jouées latérales serait à vérifier. Le positif de dos est à priori postiche.

Clavier manuel en fenêtre disparu.
Pédalier à la française en tirasse de 17 notes. Le mécanisme existe encore, bien que très abîmé.
Tirants de registres de forme carrée avec rond tourné en châtaignier. Les tournants à l'intérieur de l'orgue sont octogonaux.

Deux sommiers en chêne à gravures et registres coulissants.
Faux-sommiers disparus.

Mécanique.

Mécanique.

Dans le soubassement un grand réservoir à plis en chêne avec un bras pour le souffleur.

Tuyaux actuellement couchés dans le buffet, les uns sur les autres, faux sommiers manquants.
Les tuyaux de façade sont en étain.
Un tuyau de cromorne en étain sur pied en plomb très ancien, rigole cuivre arrondie en bout.
Beaucoup de tuyaux en métal raide blanc (zinc ou fer blanc) à déterminer.
Les tuyaux de bois ont été peints en rouge (XIXe ?)