L'orgue de l'église Saint-Georges fut installé en 1861.

La proximité du buffet avec certains instruments dessinés par Simil ainsi que la tuyauterie ancienne signée Rolin, laissent penser que cet instrument fut l’œuvre de Cavaillé-Coll.

Après un relevage effectué par Mutin en 1921, l'orgue fut largement transformé par François Didier en 1930.

La stabilité de la tribune n'étant pas garantie, l'orgue n'est plus accessible et son état s'est rapidement dégradé.

Ce buffet en chêne verni a été construit en 1861 comme le rappelle la date sculptée sur le positif de dos. Son style historisant est très proche des buffets dessinés par l'architecte parisien Simil.

Les tuyaux de façade, en étain, sont pour la plupart des chanoines, même si presque tous parlaient à l'origine. Le positif est désormais postiche.

La console est indépendante, située derrière le positif devenu postiche et orientée vers la nef. Elle est fermée par un couvercle incliné, ses claviers en tilleul avec frontons biseautés ont les naturelles plaquées de matière synthétique blanche et les feintes en ébène.

Les tirants de jeux de section ronde sont disposés en gradins de part et d'autre des claviers et les accouplements sont actionnés par des pédales à accrocher surmontées de plaques ovales en émail blanc. L'expression se fait par pédale à bascule en bois, légèrement décentrée.

Une plaque en acajou, incrusté de laiton, mentionne : François Didier Facteur d'orgues Nancy.

Les sommiers à gravures, en chêne, ont été renouvelés par Didier :

• un sommier pour le grand-orgue, diatonique avec basses aux extrémités, placé derrière la façade
• un sommier de 68 notes pour le récit, diatonique avec basses aux extrémités, placé en contrebas, derrière celui du grand-orgue, dans le clocher

La pédale est en emprunt.

Pneumatique. Console mécanique, leviers pneumatiques sous les sommiers.

Mécanique.

Égal

La = 440 Hz

Antérieure à Didier, la soufflerie est formée de deux réservioirs superposés placés sous le clocher.

A part quelques tuyaux étrangers et isolés, il est possible de distinguer deux ensembles :

• des tuyaux que l'on peut attribuer à Rolin, de belle qualité, probablement posés par Cavaillé-Coll
• des tuyaux de facture industrielle, posés par François Didier