Instrument construit par Jean-Baptiste Puget en 1913 et restauré par Victor Gonzalez en 1927.

L'orgue sert jusqu'à la destruction de sa console en 1938, lors d'une opération de manutention sur la scène. Toute la tuyauterie est encore la (excepté quelques tuyaux) ! 

L’emplacement de l’instrument sous les combles du toit, avec les fortes chaleurs en été et les températures glaciales en hiver ont endommagé l’orgue au fil des années.

Il n'y a pas de buffet à proprement parler. La partie instrumentale est enfermée dans des chambres expressives situés dans les cintres, au dessus de la scène et donnant dans la salle. Cependant, la présence de l'orgue se remarque dans la salle par trois ensembles de tuyaux de façade. 

Au centre de la scène, au dessus, un premier ensemble constitué par deux tourelles plates de 3 tuyaux chacune qui encadrent une grande plate-face centrale composée de 21 tuyaux disposés en flûte de pan.

Dans les deux coins de la salle situés au dessus de la scène, deux ensembles de tuyaux symétriques, chacun composé d'une tourelle semi-circulaire de 7 tuyaux encadrée de chaque côté par deux plates-faces de 7 et 4 tuyaux.

Toutes les bouches des tuyaux de façades sont dorées.    

Console mobile installée par Victor Gonzalez en 1927. Elle comportait 3 claviers manuels et 1 pédalier à l'allemande. Au dessus du pédalier, trois pédales à bascule pour chacun des claviers. Appel des jeux par dominos basculant. Console détruite en 1938.

Même si la console est détruite, quelques informations sur la composition sont connues ; l’instrument comportait 52 jeux ! 

Electro-pneumatique.

Electro-pneumatique.

Les 63 tuyaux de façade sont visibles depuis l’extérieur, la tuyauterie est toujours dans l’instrument (seulement plus de 30 tuyaux manquant sur les 3 000 ou 4 000 tuyaux de l’orgue !)

Il y a 52 jeux, mais une partie de la composition reste inconnue...