Cet instrument possède un clavier unique de 48 notes et un pédalier à la française de 17 notes. Il est harmonisé au tempérament inégal. C'est l'un des premiers instruments français à avoir été réharmonisé, durant sa restauration, au tempérament mésotonique.

Il a été joué par les plus grands musiciens : Michel Chapuis, Jean Boyer, Norbert Pétry, Loïc Mallié, Bernard Coudurier, Jean-Charles Ablitzer, Martin Gester, Kenneth Gilbert, Etienne Baillot, Jean-Luc Ho, Olivier Wyrwas...

Le buffet est en forme de lyre, à trois tourelles (deux grandes et une petite) encadrant deux plates-faces, le tout bordé par deux grands ailerons.  On peut  lire, légèrement en-dessous, l’inscription « Laudate Dominum in chordis et organo 1727 ».

Au niveau de la partie basse du soubassement, se trouve une fenêtre ornée de faux tuyaux en bois tourné peint en ocre.

Enfin, en partie basse, un pendentif sculpté d'acantes est timbré des armes du village de Pesmes (une main paume de face).

La console est en fenêtre, à l'arrière de l'instrument.

Sommier ancien à gravures diatoniques.

Mécanique suspendue.

Mécanique. Tirants de registres : bâtons carrés en chêne avec boutons tournés (vestiges d’étiquettes anciennes)

Mésotonique (harmonisation à huit tierces justes)

425 Hz à 18°

Alimentation du vent : ventilateur électrique et deux soufflets cunéiformes à pompes à bras (copiés d’après le devis du XVIIIᵉ siècle).

• Le jeu de montre (en façade) est en étain et date du XVIIᵉ siècle, seuls 12 tuyaux de basse (réalisés en fer blanc) sont du XVIIIᵉ siècle.

• La trompette du G.O., qui est peut-être de Callinet, a la première octave cylindrique (en fait, très légèrement conique).

• La trompette de pédale est du XIXᵉ siècle avec des corps en sapin.