Instrument de 33 registres. 4 plans sonores. Traction mécanique. Esthétique néo-baroque. 

Buffet datant du XVIIIème siècle. Positif de dos datant du XIXème siècle. 

La date de construction du grand buffet n'est pas connue, ni même son attribution.  Il aurait été construit pour les Cordeliers en 1740. D'après Jean André Silbermann, il aurait été confectionné par un frère de l'ordre des Franciscains avec l'aide d'un compagnon menuisier (Cf. archives Silbermann, cahier n°II, p. 338-347). 

Description du buffet : 

Buffet en chêne, composé de trois tourelles sur lesquelles de trouvent des pots-à-feu de la fin du XVIIIème ou du début du XIXème siècle. 

Certaines caractéristiques du buffet permettent de le rapprocher du travail d'Andreas Silbermann : le mouvement hélicoïdal des ailerons surmontant les plates-faces des deux côtés de la tourelle centrale, la forme des panneaux de soubassement. 

Positif de dos contenant des ornements sculptés : jouées, claires-voies.

Console en fenêtre dépourvue de portes de fermeture. 

Clavier en épicéa, frontons à angle droit, naturelles plaquées d'ébène, feintes en buis plaquées d'os. Pédalier en chêne et feintes rehaussées d'ébène. 

Tirage des jeux mécanique. Etituqettes manuscrites. Accouplements par pédales à accrocher. 

Sommiers de Koenig. Buffet n'est pas porteur des sommiers car ils reposent sur une charpente métalique.

1 pour le positif. 

2 pour le grand-orgue. 

1 pour l'écho. 

2 pour le pédalier. 

Mécanique suspendue. Mécanique suspendue directe pour le grand-orgue et suspendue à équerres pour le positif et l'écho.

Mécanique.

Inégal depuis 1990.

440

Deux réservoirs à charge flottante de Koenig. Ils se trouvent à l'arrière de l'orgue et son alimentés par un ventilateur électrique. Postage en westaflex. 

Un unique jeu date du XVIIIème siècle : le bourdon 8 du grand-orgue. 

La plus grande partie provient de Koenig.  D'autres datent du XIXème siècle mais furent réharmonisés par Jean-Georges Koenig.