Instrument construit en 1604 par le facteur d’orgues Pierre Marchand. La partie instrumentale est par la suite agrandie dans un nouveau buffet par Charles Boisselin en 1712, puis modifiée par Jean-Esprit Isnard en 1788. Cet orgue est ensuite reconstruit par Prosper-Antoine Moitessier de 1845 à 1847 en réutilisant une grande partie du matériel existant. Cet instrument d'excellente facture est un très beau témoin du l’esthétique transition de la facture d’orgue française.

Buffet à un seul corps de Pîerre Marchand (1604) agrandi en 1712 par Boisselin par la construction des deux tourelles semi-circulaires latérales. Buffet peint en ocre avec des rehauts dorés.

Console en fenêtre. 

Elle comporte deux claviers de 54 touches chacun. Les naturelles en plaquées d'ivoire, les feintes sont en ébène.

Tirants de registres en bois placé de part et d'autres des claviers. Pommeaux avec boutons ronds et étiquettes en porcelaine au nom du jeu.

Pédalier à l'allemande de 27 notes. ,

Au dessus du pédalier, les cuillers de combinaisons et la cuiller d'expression Récit.

Les trois sommiers sont construits en chêne. Ils sont de facture traditionnelle, à gravures et registres coulissants.

• Au Grand-Orgue, un sommier de 54 notes, divisé en deux demi-sommiers de 27 notes chacun (gravures obliques). Disposition des tuyaux diatonique en V. Sommier réalisé par Prosper-Antoine Moitessier (1845-1847).
  

• Au Récit, un sommier unique de 54 notes constitué par le sommier d'Isnard (1788) de 37 notes, recoupé et étendu au centre de 17 notes supplémentaires par Vignolo (1910). Disposition des tuyaux diatonique en mitre. Dans la boite expressive.
  

• A la Pédale, un sommier de 27 notes divisé en deux demi-sommiers de 13 et 14 notes. Disposition des tuyaux diatonique. Sommier réalisé par Prosper-Antoine Moitessier (1845-1847).
  

Mécanique.

Mécanique.

Un ventilateur électrique alimente un très grand réservoir à lanterne, à plis parallèles.

La tuyauterie de Marchand et Boisselin représentent 60% de la tuyauterie totale de l'instrument. Ce matériel a toutefois été entièrement ré-harmonisé par Moitessier en 1845-1847. 

Plusieurs jeux de Moitessier.

Les 17 premières notes des jeux du Récit sont de Vignolo (1910).