Instrument construit par Louis Debierre de 1885 à 1887. Il n'a subit aucune modification depuis sa construction. Aujourd'hui cet instrument, bien qu'encore jouable, attend une restauration complète.

Meuble non auto-porteur et entièrement clos réalisé lors de la construction de l'instrument par Louis Debierre, de 1885 à 1887. Il est construit en bois résineux recouvert d'une peinture marron. Ce buffet est de style néo-renaissance et se veut le pendant intérieur du portail occidental de l'église, édifié de 1526 à 1531. Au dessus d'un soubassement panneauté très simple se trouve une façade plate, solidement compartimentée par dix pilastres. Cette dernière est composée de deux grandes tourelles latérales de 3 tuyaux chacune, toutes deux contrebutées une plate-face constituée de 3 tuyaux. La partie centrale de la composition est occupée par trois hautes plates-faces de 4, 5 et 4 tuyaux réunies sous un fronton triangulaire brisé qui encadre une croix nimbée. Cette partie centrale est reliée aux tourelles latérales par une petite plate-face comprenant 5 tuyaux. Au total, se sont 35 tuyaux de façade appartenant aux jeux de Montre 8' et Flûte harmonique 8' du Grand Orgue. Enfin, chacune des tourelles latérales est couronnée d'un dôme à deux étages qui étirent harmonieusement cette composition massive vers le haut.      

Console indépendante et retournée de Debierre. L'organiste est tourné vers le chœur. Le meuble peut se fermer par un couvercle comprenant un pupitre rabattable. Deux claviers manuels de 56 notes, en chêne avec frontons à angle droit. Les naturelles sont plaquées d'ivoire (plusieurs placages sont décollés), les feintes sont en ébène. Octave 165 mm. Au dessus du second clavier, au centre, une plaque en acajou verni avec incrustations porte la mention Louis Debierre, Nantes.

Tirants de registres disposés horizontalement sur deux rangées au dessus des claviers manuels. Tirants en bois ronds, pommeaux en bois dur avec porcelaines indiquant le nom du registre. A l'extrême droite de la rangée inférieure, un tirant marqué Souffleur actionne une clochette afin d'avertir les souffleurs d'entrer en action. A gauche et à droite de la rangée supérieure, deux registres tournants notés clavier servent à régler l'enfoncement des claviers manuels.

Pédalier plat à l'allemande de 30 notes en chêne de Gloton (installé à la fin des années 1960). Feintes plaquées en bois exotique. Au dessus du pédalier, 7 cuillers de combinaisons. Pédale d'expression Récit à l'aplomb des Fa et Sol 2. Deux reposes-pieds en fer.      

Les sommiers sont placés au même niveau, c'est à dire au niveau de l'entablement du buffet. Au centre du buffet, se trouve le sommier de Récit et la boite expressive. De part et d'autre du Récit, se situe le sommier de Grand-Orgue, divisé en deux demi-sommiers. Sommiers à double laye de 56 notes en chêne de Louis Debierre, à gravures et registres coulissants. Disposition diatoniques en V, chapes vissées.

Au Grand-Orgue, deux demi-sommiers (1,25m larg. x 1,30m prof. pour chacun). Tampon de laye vissé à l'avant. Boursettes en peaux sur joncs. Dans les basses, deux fois quinze soupapes pour le dédoublement des trois jeux de Pédale.

Au Récit, un sommier (1,70m larg. x 1,05m prof.) avec tampon de laye vissé à l'arrière. Boursettes en peaux sur joncs.

Mécanique.

Mécanique.

Tempérament égal.

440 Hz.

Un ventilateur électrique de marque Ventus, installé en 1985. Il alimente un réservoir principal à plis parallèles (2,80m x 1,15m) placé dans le soubassement du buffet. Installés au dessus du réservoir principal, trois réservoirs secondaires à plis parallèles (1,33m x 1,15m, pour chacun). Les pressions sont assurées par des plaques en fonte. Porte-vent en bois et postages en plomb.

Pressions : 85mm au Grand-Orgue et 88mm au Récit.

Le système de pompes à pieds est encore en place et opérationnel.  

Tuyauterie homogène, intégralement de Louis Debierre, réalisée entre 1885 et 1887. Actuellement, la tuyauterie est très empoussiérée. Plusieurs noyaux d'anches sont oxydés et des pavillons sont endommagés suite à des interventions malheureuses par des non-professionnels.