Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G3 (32 notes)
Accessoires
Grand Orgue construit en 1748 par Jean Dangeville, reconstruit par A. Cavaillé-Coll en 1873 dans le buffet existant et agrandi par Beuchet-Debierre en 1959 en respectant le matériel existant.
Buffet
Les buffets de l’orgue de la cathédrale d’Angers sont constitués d'un positif en huit pieds et d'un grand buffet en vingt- quatre pieds.
Ces buffets offrent une disposition très classique : Positif de dos en rebord de la tribune, et grand-buffet, chacun formé de trois tourelles, la plus petite au centre, séparées par des plates- faces en « flûtes de pan », dont les entablements descendent depuis les grandes tourelles jusqu’à celle du centre. Tuyaux de façade avec des lignes de bouches ascendantes. Le grand buffet est flanqué de deux imposantes jouées, dont la base est concave.
Décor foisonnant, en chêne sculpté : culots (soutenus par des anges), frises d’entablement, claires-voies (de style rocaille, masquant tant le sommet que la base des tuyaux de façade), couronnements (statue -renommée-, trophées d’instruments de musique, corbeille).
Les dimensions du positif sont importantes pour un « petit » buffet : hauteur environ 3,30 (sans les couronnements), largeur 4,12 m, profondeur intérieure 1,51 m.
Console
La console est en fenêtre à l’emplacement traditionnel, au centre et au pied du soubassement. La fenêtre a été élargie par Beuchet par rapport à celle d'origine. Il s'agit d'une console construite selon une disposition standardisée dans la facture Beuchet-Debierre.
Elle dispose de trois claviers de 56 notes un pédalier de 32 notes. Le tirage de jeux se fait à l'aide de dominos basculants.
Combinateur Laukhuff (8000 Combinaisons) et séquenceur
Crescendo
Au-dessus du 3e clavier on trouve une barre d’adresse, avec au centre l’incrustation « Beuchet-Debierre / Paris – Nantes. Le fond de la fenêtre accueille, au centre, l’ancienne barre d’adresse avec l’incrustation « A. Cavaillé-Coll / à / Paris »
Sommiers
La plupart des sommiers de l’orgue de la cathédrale d’Angers sont construits à gravures et registres. Seules les basses du Récit font l’objet de sommiers auxiliaires à commande pneumatique, ainsi que les 10 grands tuyaux de façade, les chamades sont sur des petits sommiers indépendants, électro- pneumatiques. Les notes supplémentaires du Positif et du Grand-Orgue qui ont permis le passage de 54 à 56 notes fonctionnent sur un principe de sommiers à cases.
Hormis les sommiers du récit et les sommiers auxiliaires de pédale qui sont de Beuchet-Debierre, tous les autres sont ceux d'A. Cavaille-Coll.
Transmission
Electro-pneumatique.
Tirage des jeux
Electrique.
Tempérament
Egal
Diapason
La = 435 Hz à 15°
Soufflerie
L’alimentation de l’orgue de la cathédrale d’Angers est constitué d'une part des éléments de Cavaillé-Coll ( et d’autre part de Beuchet-Debierre (réservoirs à plis inversés notamment).
Tuyauterie
La tuyauterie de l’orgue de la cathédrale d’Angers est intégralement des XIXe et XXe siècles. Il ne reste pas le moindre tuyau remontant à l’Ancien Régime. La grande façade (35 tuyaux) date de l’intervention des frères Claude (1832), 44 jeux sont de Cavaillé-Coll, et 21 sont de Beuchet-Debierre. La tuyauterie de Cavaillé-Coll est majoritairement d’étain et de bois, avec quelques séries en zinc, celle de Beuchet est principalement en spotted, et en bois.
Code de l'orgue : FR-49007-ANGER-STMAUR1-T