Instrument construit vraisemblablement par Aristide Cavaillé-Coll entre 1863 et 1867. Aujourd'hui encore cet orgue demeure dans son état d'origine. Bien que de dimensions modestes, il remplit totalement l'édifice. Cet instrument est mis en valeur par des concerts réguliers, organisés notamment par l'association des Amis de l'Orgue d'Argenton-sur-Creuse.

Buffet en sapin et en chêne de style néo-roman, conforme au modèle n°9 du catalogue de la Maison Cavaillé-Coll. L'ensemble est peint d'une couleur blanc argentée avec des rehauts d'or sur les moulures. La façade comprend 23 tuyaux de façade (basses de Montre 8', Flûte harmonique 8' et Prestant 4' du Grand Orgue). Elle s'organise en trois tourelles plates de 3 tuyaux chacune ; la plus petite étant au centre. Entre les tourelles, deux plates faces romanes de 7 tuyaux chacune.

Pas de toit au dessus de la tuyauterie du Grand Orgue.

Console indépendante et retournée, construite en chêne et peinte de la même couleur que le buffet. Elle est juchée sur une estrade et se situe au milieu de la tribune. L'organiste regarde en direction du chœur. Ses dimensions sont modestes : 86 cm de largeur seulement. Elle peut se fermer au moyen d'un couvercle rabattable équipé d'un pupitre amovible.

Le cadre, les joues, la barre d'adresse/de registres du bloc claviers sont plaqués en palissandre. Les deux claviers manuels ont 54 touches chacun et sont réalisés en chêne avec les naturelles plaquées d'ivoire et les feintes en ébène. Les frontons sont légèrement biseautés et plaqués en matière plastique. Enfoncement GO : 9mm, Réc : 10mm.

Les huit tirants de registres sont disposés en fronton sur une seule rangée, de part et d'autre de la plaque du facteur d'orgues A. Cavaillé-Coll et Cie à Paris. Tirants en bois, de section ronde avec pommeaux tournés en palissandre munis de porcelaines blanches légèrement bombées, gravées au nom du registre. Courses comprises entre 55mm et 70mm.

Un pédalier plat à l'allemande de 20 notes en chêne. Feintes plaquées en bois exotique. Enfoncement : 14mm.

Au dessus du pédalier, cinq pédales à cuiller pour les combinaisons et l'expression Récit.    

Un banc avec pieds en forme de lyre, peint dans la même couleur que le buffet et la console.

Un sommier unique en chêne à gravures et registres coulissants.. La Laye du GO est à l'avant, celle du Récit se situe à l'arrière. Deux tampons par laye, fermés par des crochets. Les deux layes sont reliées par deux porte-vent. Les barrages sont en sapin et le dessus des gravures est peaussé. Soupapes sur pointes-guides, garnies de trois épaisseurs de peau. Ressorts triple boucle en laiton, peigne en chêne, esses en laiton, osiers avec boursettes en peau. Faux sommiers en chêne avec pieds octogonaux en hêtre.  

Disposition des tuyaux diatonique en V.

Mécanique.

Mécanique.

égal

440 Hz

Un ventilateur électrique, placé dans une caisse placée derrière le buffet alimente un réservoir (1,80m x 0,90m) divisé en deux parties situé dans le soubassement de l'instrument. Deux lanternes alimentent le sommier.

Le système de pompes à bras existe toujours, mais a été partiellement neutralisé.

Pression : 83mm.

Tuyauterie presque entièrement d'origine. Matériel homogène de facture Cavaillé-Coll. Basses en bois (sapin et chêne), dessus en alliage riche en étain et en étoffe. Anches bertounèche.