Cet instrument a été réalisé d'après un projet de Jehan Alain.  Les travaux ayant débuté en 1938, on peut supposer qu'il a pu les superviser. Il faut cependant attendre l'après-guerre pour que Edmond-Alexandre Roethinger termine l'instrument. On peut imaginer que l'orgue a gardé le caractère voulu par son concepteur. Cette hyptohèse est d'autant plus probable que les travaux réalisés après guerre ont été supervisés par Albert Alain, qui a également inauguré l'instrument.

Depuis la nef, on observe un ensemble de buffets dépourvus de tourelles. L'harmonie de leurs structures joue sur la différence de hauteur et de largeur des plates-faces ; celles ci sont ornées, sur leurs faces latérales, de motifs végétaux ajourés disposés en ailerons (volutes, rinceaux, feuilles d'acanthe). Le couronnement de la plate-face centrale du buffet du positif est décoré d'un cartouche sculpté. L'ensemble traduit le goût pour une esthétique du 18e siècle.

La console indépendante était implantée en bas de l'orgue, sur le coté de la chapelle. A ce jour elle n'est pas accessible (entreposée dans le fond d'une chapelle sous des couvertures et derrière des matériaux divers) et il est impossible de dire si elle est toujours raccordée à l'instrument.

Electrique.

Electrique.

Sans doute d'origine (E.A Roethinger)