Buffet de style néo-gothique réalisé en 1855-1856 par l'architecte diocésain Antoine-Nicolas Bailly. Cadre et panneaux en chêne. Le buffet n'est pas auto-porteur et repose sur une charpente en sapin.

Le soubassement et les deux retours sont panneautés. La façade présente 3 plates-faces de 5, 13 et 5 tuyaux. Les 23 tuyaux de la façade appartiennent aux basses de Montre 8' et Flûte harmonique 8' du GO. Les parties supérieures des trois plates-faces sont trilobées et s'inscrivent dans un arc brisé. Le trilobe de la grande plate-face centrale est orné de deux anges musiciens sculptés.

Le toit est plat. Il est surmonté d'une frise ajourée de quadrilobes sur le pourtour de la partie supérieure. Cette frise s’interrompt au niveau de la partie centrale de la face avant où un imposant galbe ajouré avec crochets, le tout surmonté d'une croix, vient couronner la grande plate-face centrale.

Console indépendante et retournée, placée devant les stalles du côté nord. Matériel Roethinger installé lors de la reconstruction de l'orgue par Robert Boisseau (1952).

Elle comporte 2 claviers manuels de 56 touches chacun. Touches en tilleul avec naturelles plaquées de plastique blanc et feintes en ébène. Frontons biseautés également plaqués en plastique blanc. Enfoncement claviers : 10mm.

Registres par dominos basculants disposés en fronton sur une rangée au dessus des claviers.

Pédalier à l'allemande de 32 notes, concave.

Au dessus du pédalier, les cuillers de combinaisons disposées en quinconce sur deux rangées ainsi que la pédale d'expression à bascule pour le Récit.      

Electro-pneumatique.

Electro-pneumatique.

Tempérament égal.