Orgue neuf de Nicolas Dupont (1773) rapporté de l'ancienne abbaye démolie de Salival (canton de Château-Salins) en 1798.

Transformé puis reconstruit notamment par Haerpfer-Erman, et en 1995 relevé et transformé par Michel GAILLARD. 

En 5 tourelles pour le grand buffet, il s'inscrit dans la grande tradition lorraine du XVIIIè siècle dont Nicolas DUPONT fut le plus illustre représentant. 

Esthétique Louis XVI avec les sculptures et décorations de Joseph-François BRÊCHE, avec des culots sobres, claires-voies sévères et ailes de palmes, guirlandes végétales et pots à fleurs avec des instruments. Buffet tout à fait néo-classique au positif de dos avec une décoration moins rocaille. 

Les proportions de l'instrument sont restées les mêmes depuis son origine. La boiserie est assez malmenée, le positif ne conserve que sa façade en chêne tinté, les parois latérales et arrières et les  plafonds étant en contreplaqué. Au grand buffet, seul l'étage de la façade est d'origine, le soubassement a été reconstruit entièrement au XIXIè siècle probablement par JACQUET (on ne repère plus l'emplacement de l'ancienne console en fenêtre). Des parties de tourelles et des plates-faces ont été refaites à l'identique en 1944. Parois latérales en sapin de HAERPFER-ERMAN. Pas de toit pour le reste de l'instrument (ce qui cause de grands dommages car des éléments de la maçonnerie en mauvais tombent régulièrement dans l'instrument). Boîte expressive entièrement de HAERPFER-ERMAN en sapin. 

Tuyaux de façade en zinc électrolytique avec écussons en plein-cintre et oreilles. 

Indépendante, tournée vers le grand buffet, entièrement de HAERPFER-ERMAN. Fermeture par rideau coulissant. 

Claviers en sapin, frontons courbes, naturelles plaquées de matière synthétique et feintes en ébène. 

Pédalier concave en chêne avec feintes réhaussées d'ébène. Tirage des jeux par dominos blancs alignés au-dessus du 3ème clavier et sur chaque côté, marqués noir au Grand-Orgue, gris au Positif, rouge au Récit et vert à la Pédale. 

Accouplements par dominos (en 16 - 8 et 4) et reprises par des champignons lumineux au pied pour les accouplements 8.

2 combinaisons fixes et 2 combinaisons libres sous le premier clavier (blanc et rouge au-dessus des dominos). 

Appel et suppressions des anches Péd-G-O-Réc. par champignons lumineux au pied à droite (vert, orange et rouge !) 

Expression et crescendo général par 2 bascules au pied. 

Voltmètre à gauche, cadran linéaire du crescendo à droite (gradué 0 à 55)

Banc en chêne d'origine placé ailleurs sur la tribune ; nouveau banc réglable en chêne ajouté en 1996. 

Plaques d'adresse à droite : Haerpfer-Erman / Boulay Moselle

et Michel GAILLARD (en parchemin collé) à gauche. 

Sommiers des claviers manuels à gravures, en chêne et contreplaqué, avec tampons de laye vitrés. 

Sommiers de pédale à pistons. 

Electro-pneumatique.

Electro-pneumatique.

Egal

La 440 Hz

Grand réservoir à 2 plis compensés, antérieurs à HAERPFER, placé dans le soubassement et surmonté de deux réservoirs à charge flottante de HAERPFER. Régulateurs intégrés aux sommiers, avec ressorts. Ventilateur électrique dans un caisson, derrière le réservoir principal. 

Portevents en sapin ou westaflex, postages en westaflex. 

Subsistent encore 61 tuyaux de DUPONT, en étoffe martelée, rassemblés dans 2 jeux mais en provenance de divers registres à l'origine et très mélangés. Les biseaux ayant été remplacés et les bouches baissées, cela ne donnent pas une idée de l'harmonie originale de DUPONT, et ne sont alors que des reliquats. Le cromorne est ancien mais pas de DUPONT. 

On retrouve des tuyaux de JACQUET mais dispersés dans l'instrument et ayant subi les mêmes sorts que les tuyaux DUPONT. 

Tous les tuyaux sont en plein vent.