Cet orgue est aujourd’hui le seul témoin de la facture de Dominique Cavaillé Coll ( pere d’Aristide ) avec celui de St Gaudens. Cet orgue est d’une immense poésie, avec un plein jeu éblouissant, des jeux de fonds sublimes, tout autant que les jeux solistes comme le hautbois du récit, le cornet du grand orgue, ou bien les mutations du positif. Construit a partir de 1824, Aristide s’entraîna à la facture d’orgue avec son père sur cet orgue de St Michel de Gaillac.

Buffet est de l'époque Daublaine et Callinet, dénotant ainsi avec les sonorités classiques de cet orgue. Façade d'un style néogothique très peu soigné, et semble de toute aussi mauvaise facture, peinte en noir. GO : 5 tourelles, 6 plates-faces. Positif : 1 tourelle, 4 plates-faces.

Console en fenêtre, derrière l’orgue.

Claviers avec naturelles plaquées os et feintes en bois plaquées ébène.

Tirants de jeux de section carrée avec pommeaux tournés, de part et d'autre des claviers; en bas Positif, milieu GO, en haut récit; pédale sur les cotés du positif.

4 sommiers d'origine . Les deux sommiers de Pédale sont de Boisseau

Signature "Cavaillé Coll et ses deux fils, facteurs d'orgues le 30 avril 1826 "  trouvée sous le sommier du positif lors du démontage.

Mécanique.

Mécanique.

Égal

440 hz

Un seul soufflet cunéiforme alimente tout l’orgue. Il est positionné à hauteur des tuyaux du grand orgue, derrière la console. Il est largement suffisant; l'orgue n'est pas du tout haletant.