Si de nombreux éléments du buffet datent de l’époque Henri III, la partie instrumentale actuelle a été construite par Mutin-Cavaillé-Coll en 1921. L’orgue est en état de fonctionnement médiocre. La tourelle centrale s’effondre. Quelques tuyaux de façade cabossés.

II a sans doute été complètement remanié lors du déménagement de l’orgue, en 1807, de sa place sous le cloche pour son emplacement actuel (pour permettre le percement de la porte centrale). Des éléments sculptés de la boiserie ancienne y ont été intégrés comme dans ce curieux petit positif postiche. Mythologie classique et iconographique chrétienne s’y mêlent : deux chars sont tramés, l’un par des chevaux, l’autre par des colombes, pouvant être assimilés à ceux de Neptune et de Vénus. Les tuyaux en façade de Grand Orgue parlent.

En fenêtre, mais non encastrée dans le buffet. Deux claviers de 56 notes, pédalier de 30 notes, tirants de registres au-dessus des claviers de part et d’autre du cartouche «Mutin-Cavaillé- Coll à Paris». Appel des combinaisons par cuillers. Expression par pédale basculante au centre.

Classiques, à registres. Diatonique pour le G.O. ; diatonique pour les 9 premiers tuyaux du récit puis chromatique.

Mécanique. sauf soubasse 16, pneumatique

Mécanique. sauf soubasse 16

1 réservoir à double-pli dans le soubassement. Le ventilateur électrique est à côté de l’orgue dans une boîte ; la pompe à pieds située derrière l’orgue fonctionne encore.

Entièrement d’origine, à entailles avec une forte proportion de zinc dans les basses. Les 6 premiers tuyaux de bourdon 16 sont installés sur des moteurs pneumatiques de chaque côté du buffet et en dehors.