Orgue construit en 1952 par Victor Gonzalez, pour la chambre aérienne de l'Hôtel particulier de la Comtesse Marie-Blanche de Polignac, à Paris. - opus 250

Sur son estrade,  il est l'ouvrage des élèves du lycée de La Châtre. La majeur partie du buffet de grand-orgue est déjà là, il manque encore le positif et quelques autres éléments. Sur la façade et les les deux tiers des côtés, en chêne, cadres et panneaux avec plis de serviette ; le reste est en sapin et en contre plaqué.

Le buffet n'est pas auto-porteur, la charpente est en sapin peint ou teinté chêne. L'ensemble est clos, sauf la partie façade au-dessus des tuyaux. La boite du récit, en sapin peint en brun, située derrière le grand-orgue qu même niveau que lui, semble être un ancien buffet à deux tourelles ; ses volets verticaux s'ouvrent vers l'avant sur deux niveaux. L'accès au récit se fait par deux portes arrières, l'accès au grand-orgue par la façade et par le côté dussus (par rapport à la console).

L'élévation de la façade, légèrement en relief avec au centre une tourelle en tiers-point, présente une tuyauterie neuve, en étain, maintenue par croissants et agrafes : vingt-trois tuyaux de montre grand-orgue, ut1 -la#2, dix tuyaux de prestant, ut1 -la1. Tourelles latérales : cinq tuyaux disposés en ligne descendante vers le centre, bouches sur une ligne ascendante, lèvres à écussons rapportés demi-ronds et relevés, oreilles ; tuyaux du centre idem. Pour le reste, lèvre supérieures tracées en ogive, aplaties, lèvres inférieures demi-rondes, aplaties.

Les anciens tuyaux de façade en zinc sont entreposés dans une pièce attenante à la tribune, ainsi que les réservoirs d'origines et d'autres éléments d'orgue

Console retournée, disposée sur une estrade ; surélevée sur des pieds, elle penche vers l'arrière -vers l'organiste ! Meuble de récupération, chêne et plaqué chêne, esthétique des années cinquante. Couvercle à rouleau, intérieur (cadre et joues) plaqué bois exotique. Au-delà des claviers, traces de l'emplacement d'une plaque.

Deux claviers de 56 notes, ut1 -sol5, touches en tilleul, plaquées ivoire pour les naturelles, et en ébène pour les feintes. Frontons biseautés plaqués plastique.  Enfoncements : grand-orgue 11 mm, récit 11mm.

Les tirants de registres sont disposés de part et d'autre des claviers, sur trois rangées horizontales, pommeaux tournés en palissandres. Course : 65 mm.

sommier récit à gravures, cadre en chêne, assemblé à queue d’aronde, barrages en sapin, dessous peaussé, papier kraft dans la laye. Laye à l’avant, tampon à l’arrière en deux pièces avec vis et crochets pour fermeture. Soupapes en sapin, vernies, numérotées à l’encre noire, deux pointes à l’arrière, une à l’avant, avec limitation d’ouverture, ressorts double boucle en bronze phosphoreux, guidés par deux pointes en laiton, boursettes en peau. Table croisée, bagues d’étanchéité entre table et registres, chapes avec grains d’orge, en deux parties, une seule couche de bois. Pieds de faux sommier ronds, légèrement coniques, faux sommiers en contre-plaqué. Sommier élargi d’un jeu (hautbois), chape en platane. Disposition en mitre. Deux petits sommiers supplémentaires, pneumatiques (postages par tuyaux en plomb venant de la chape), pour la première octave, par- tagée en côté ut et côté ut#, des jeux de dulciane et de flûte à fuseau. 

Sommier et laye grand-orgue difficilement accessibles, disposition en V.

Sommier pédale, laye fermée par deux tampons plats vissés, ressorts double boucle en laiton, soupapes transformées, actuellement avec marche à l'avant, numérotées au stylo rouge, pieds de faux sommier carrés en chêne, faux sommiers en contre-plaqué. Disposition des tuyaux sur trois rangs.

Ces sommiers présentent des differentes, mais leur facture semble de même origine 

Mécanique. Très dur

Mécanique.

égal

440 Hz à 20 °C