Un instrument que tout organiste doit connaître. Un ovni de ces orgues du XIX ème siècle fabriqués avec des bouts de ficelle et rescapé des "améliorations" ultérieures.

Injouable à première vue, une rusticité des timbres inadmissible mais il nous replonge dans l'atmosphère de la France catholique profonde des années 1850 avec une présence et une poésie indescriptible.

Puisse-t-il ne jamais croiser la route  d'un fanatique de la normalisation

Large buffet comportant une belle façade de 47 tuyaux, qui sont factices. Ce n'est qu'un décor en plâtre qui masque la partie instrumentale contenue dans deux boîtes.

La console était à l'origine en fenêtre puis Louis Bonn a jouté un petit récit expressif et la console est donc maintenant dans une sorte de tourelle à l'avant de la boîte du grand-orgue. Les claviers sont tournés vers la nef et, afin que l'organiste puisse suivre les offices, il n'y a pas de panneau de pupitre. Le fond de la tourelle est aménagé avec des portes vitrées.

Clavier divisé entre Mi 3 et Fa 3.

Banc avec un large coussin en cuir, d'époque.

sommiers à registres coulissants

Mécanique.

Mécanique.

égal

435 Hz

un seul réservoir primaire à deux plis avec ses pompes dans le soubassement du grand-orgue

688 tuyaux.