Petit instrument d'accompagnement construit par un facteur d'orgues inconnu, vraisemblablement au milieu du XIXe siècle. En 1879, l'orgue est acheté par le curé de l'église Saint Étienne, puis installé dans l'église par le facteurs berruyer Jules Bruneau. Cet instrument est ensuite restauré et modifié par Robert Boisseau en 1933.

Buffet sobre constitué de plusieurs essences de bois (beaucoup de sapin). L'ensemble est teinté d'un verni couleur chêne. Il n'est pas auto-porteur et repose sur une charpente en résineux. 

Haut soubassement panneauté avec panneaux amovibles sur les côtés et à l'arrière. Au centre du soubassement sur la face avant (soit derrière le dos de l'organiste), dix jalousies laissent passer le son ; le sommier étant situé dans le soubassement, environ à 1/3 de sa hauteur. 

Sur la face avant, la façade est constituée de trois tourelles semi-circulaires de 5 tuyaux chacune ; la plus grande étant au centre. Elles encadrent deux plates-faces de 15 tuyaux chacune. derrière la façade, se trouve dix autres jalousies. Toit plat.  

Sur la balustrade, qui court sur toute la largeur de la tribune, se trouve trois groupes de tuyaux et donne l'illusion d'un faux positif de dos. Au deux extrémités de la balustrade se situe une tourelle semi-circulaire de 5 tuyaux. Au centre de la balustrade se trouve une plate-face composée de 13 tuyaux. Ces deux tourelles sont chacune couronnées d'une statue.

Tous les tuyaux de façade sont des chanoines.

Console de Robert Boisseau (1933), indépendante et retournée. L'organiste regarde en direction du chœur. Meuble en contre-plaqué avec intérieur plaqué en bois exotique et joues plaquées en palissandre. Elle est équipée d'un couvercle rabattable comprenant un pupitre intégré.

Un clavier manuel de 56 touches en chêne, avec naturelles plaquées d'ivoires et feintes en ébène. Frontons droits plaqués en matière plastique blanche. Enfoncement : 8 à 10mm.

Tirants de registres placés en fronton sur une seule rangée au dessus du clavier. Tirants en métal avec petits pommeaux boutons, tournés en hêtre. Course 15mm. Nom des registres sur des étiquettes en papier, tapés à la machine, placés au dessus de chaque tirant.

Un pédalier droit en chêne, à l'allemande de 30 notes. Feintes teintées en noir. Enfoncement : 12mm. 

Au dessus du pédalier, quatre cuillers de combinaisons ainsi que la pédale d'expression à bascule. 

Un sommier unique à cônes de 56 notes. Disposition des tuyaux chromatique. Cadre en chêne et en pin, chapes en pin d'une pièce, vissées. Faux sommiers en contre-plaqué.  

Sommier placé dans le buffet, environ à 1/3 de la hauteur du soubassement. 

Une laye spécifique pour les 12 premières notes de la Soubasse 16' de Pédale (la suite est empruntée au Bourdon 8'),  placée à l'extérieur, derrière le buffet.

Pneumatique.

Pneumatique haute pression.

Tempérament égal.

440 Hz à 18° C.

Sur le côté droit du buffet (en le regardant) un ventilateur électrique placé au sol dans un caisson. Boite à rideau. Il alimente un réservoir à tables parallèles à plis alternés (1,67m x 0,77m) placé au sol, dans le soubassement du buffet. Pression assurée par des plaques de fonte. Un porte-vent en zinc pour alimenter la laye du 16' (12 tuyaux disposés derrière le buffet), un porte-vent en zinc pour alimenter le relais pneumatique à la console. un autre porte-vent pour le sommier. 

Pression (sommier) : 105mm.   

Tuyauterie du milieu XIXe siècle retravaillée par Robert Boisseau (1933) et compléments Boisseau. 

Basses en zinc.

Anches bertounèche.