L’orgue a été construit en 1674 par Robert Ingoult, aidé de Philippe Quesnel, pour l’abbaye du Trésor-Notre-Dame, près d’Ecos (d’après inscription cryptographique de P. Quesnel retrouvée dans le sommier d ’écho).

A la Révolution, la commune fait l’acquisition de cet instrument, qui semble peu entretenu au XIXesiècle. On ne sait à quelle date il a perdu sa soufflerie cunéiforme.

Le buffet a été réalisé en 1674 par le frère de Philippe Quesnel. Il comporte deux corps, avec positif dorsal.

Le grand corps possède trois tourelles, les plus grandes aux extrémités, et deux grandes plates-faces dédoublées. Le positif reprend la même structure, avec cependant, des plates-faces simples.

En fenêtre, 3 claviers d’origine, positif, G.O. de 48 notes (sans le premier ut # et écho de 37 notes à partir d’ut 2. Le pédalier ancien à la française (conservé et exposé à la tribune) a été remplacé par un pédalier à l’allemande de 32 notes de Gonzalez qui convient mal à cet instrument. L’ancien pédalier avait 17 notes, ut-mi, avec la première feinte qui donnait peut-être le la de ravalement. Appel des jeux par tirants carrés répartis de part et d’autre des claviers en deux colonnes. 6 cuillers au pied.

La disposition est très particulière. Le positif est en mitre, avec les graves aux extrémités. Au G.O., deux demi-sommiers sont séparés par un passage, la disposition est la même.

Mécanique.

Mécanique.

Egal

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Un ventilateur électrique dans un caisson à droite de l’instrument alimente un seul réservoir vertical avec table à ressorts.

La tuyauterie d’origine des claviers manuels a été intégralement conservée, sans réharmonisation. La tuyauterie de pédale actuelle est de Gonzalez (jeu en extension).