L'association (A.D.O.M.) souhaite la remise en état de cet orgue époumoné.
Des concerts sont organisés une fois par an (octobre) où l'orgue jour le rôle d'accompagnateur (orgue & ..... trompettes, timbales,  flûtes, chant,...). Il est utilisé tous les dimanches pour la liturgie. 
La ville propriétaire n'a jamais fait de dépenses pour l'entretien de l'instrument et pourtant l'association existe depuis 30 ans.

Console indépendante et retournée.

Les deux sommiers des claviers manuels sont de Cavaillé-Coll (1851), à gravures et registres coulissants. Ils sont placés dans la boite expressive et reposent sur une charpente indépendante en sapin. Ces sommiers étaient initialement installés à hauteur de la base des tuyaux de façade, mais lors de l'installation de l'orgue à Meudon, le buffet a été exhaussé de 0,25m par une assise en sapin, sans modification de la hauteur de la charpente supportant les sommiers.

Récit : Un sommier de 54 notes réalisé entièrement en chêne de première qualité, sauf les barrages en sapin. Ce sommier est placé au revers immédiat de partie centrale de la façade, juste derrière les volets d'expression. Une pièce gravée hors boite supporte les dessus du Principal 8' ; la basse étant en façade.    

Grand-Orgue: Un sommier de 54 notes, de même conception que le sommier de Récit, mais d'envergure plus importante. Ce sommier est situé au même niveau que le Récit, juste derrière ce dernier.  Une chape supplémentaire a été rajoutée à l'arrière, à flanc de sommier pour installer le jeu de Voix Humaine / Cromorne. Cet ajout postérieur est néanmoins de belle facture, réalisé en chêne, vraisemblablement par Duputel (1912).     

Pédale : Un sommier de 30 notes, à gravures et registres coulissants, placé contre le mur du fond. Il est séparé des sommiers des manuels par un plancher d'accord. Ce sommier n'est pas d'origine, mais a été probablement réalisé par Duputel (1912) et restauré par Jonet (1966). Disposition des tuyaux chromatique avec un ravalement de 9 basses.

Mécanique à balanciers.

Mécanique.

Tempérament égal.

440 Hz.

Un ventilateur électrique situé dans le soubassement du buffet à gauche (en regardant l'instrument) alimente un réservoir primaire à tables parallèles et à plis compensés. De plan presque carré, ce réservoir est guidé dans une charpente en sapin au moyen de huit roulettes en bois dur fixées aux angles de la table supérieure, contrainte ainsi à un déplacement parfaitement vertical. A l’origine, ce réservoir primaire était alimenté par deux pompes à pied, aujourd’hui déconnectées mais toujours en place. Un porte-vent en sapin conduit le vent à un réservoir de pression de plan trapézoïdal à un pli saillant, un pli rentrant et à tables parallèles situé au dessus du primaire, juste sous les sommiers. Ce réservoir alimente les layes au moyen de deux gosiers à cinq plis. Ce réservoir a été condamné en 1966 par Jean Jonet au moyen de brides en fil de fer qui empêchent la table supérieure de s’élever.

Pression actuelle : 85mm.

(Pression initiale : 120mm.)

Le matériel d'origine, (Cavaillé-Coll 1851) subsiste en grande partie dans l'instrument. Tuyauterie de très belle qualité avec alliages riches en étain, à l'origine coupée au ton. Ce matériel a cependant été quelque peu modifié en 1966 par Jonet : Décalages, mise en place d'entailles de timbre, réparations de fortune.

Le dessus de Quinte 2 2/3' du GO a été réalisé par décalage du dessus du Bourdon 16' de Cavaillé-Coll. 

La Voix humaine / Cromorne 8' du GO est un ajout postérieur à Cavaillé-Coll. Matériel vraisemblablement installé par Duputel (1912), voire même Mutin (1896). Il s'agit d'une Voix humaine à noyaux carrés dont les corps ont été rallongés par Jonet en 1966 avec des tubes de PVC passés à la peinture argentée.