Le grand orgue de la basilique a été construit par Roethinger à la fin de la seconde guerre mondiale et fut inauguré en 1948.
Sa composition a été légérement modifiée depuis et l'orgue a été réharmonisé entièrement par Wolff.

Endommagé lors de la tempête de 1999, il a été remis en état par Jean-Marc Cicchero.

Boiserie modern-style, avec les lettres NDL au centre et une lyre stylisée de chaque côté.

La façade est en chêne, les autres parois en contreplaqué.

Les tuyaux de façade sont en zinc.

La console est indépendante, tournée vers la nef et fermée par un rideau coulissant.

Les claviers sont en tilleul, avec frontons biseautés, naturelles plaquées de matière synthétique blanche et feintes en ébène. Le tirage des jeux s'effectue par dominos blancs avec lettres noires au grand-orgue, rouges au positif, grises au récit et vertes à la pédale. Les accouplements et appels sont actionnés par dominos et champignons.

L'expression et le crescendo se font par bascules au centre de la console. Un combinateur électronique a été installé en 2001. Une plaque en plastique indique E.A. Roethinger Strasbourg.

Les sommiers sont à pistons, de Roethinger :

• quatre sommiers pour le grand-orgue, diatoniques avec basses aux extrémités, placés derrière la façade
  
• quatre sommiers pour le positif, chromatiques avec basses au fond, placés contre le mur droit du clocher, perpendiculairement à la façade de l'orgue
• quatre sommiers pour le récit, chromatiques avec basses au fond, placés contre le mur gauche du clocher, perpendiculairement à la façade de l'orgue
• deux sommiers pour la pédale, diatoniques avec basses aux extrémités, placés contre le mur du fond du clocher
  

Electro-pneumatique.

Electro-pneumatique.

Égal

La = 435 Hz

L'orgue est alimenté par des réservoirs à plis compensés situés dans le soubassement.

La tuyauterie est de Roethinger, à l'exception de la mixture du récit.

Les flûtes harmoniques ont été recoupées et les entailles de timbre ressoudées par Wolff.