L'orgue de la cathédrale de Nouméa a été commandé en 1907 à la maison Cavaillé-Coll, alors dirigée par Charles Mutin. Expédié par bateau, il arriva en Nouvelle-Calédonie en janvier 1909 où il fut monté par le père De Fenoyl, curé de la cathédrale.

Relevé puis légèrement agrandi à plusieurs reprises par Jacques Bertrand, l'orgue a été restauré en 2012 par la manufacture Marin (Gênes, Italie).

L'instrument est classé au Patrimoine Historique de la Province Sud depuis 1992.

Le buffet en chêne, de style néo-gothique, fut construit par Mutin. Il comporte trois tourelles et deux plates-faces.

La console latérale est en fenêtre, placée sur le côté droit de l'instrument.

Les deux claviers ont les naturelles plaquées d'os et les feintes en ébène. Les tirants de section ronde sont alignés au-dessus du deuxième clavier et sont munis de porcelaines blanches avec lettres noires au grand-orgue, rouges au récit. Les jeux de pédale, comme les accouplements et appels, s'actionnent par pédales à accrocher et sont indiqués par des étiquettes placées sous verre au-dessus du pédalier.

L'expression se fait par une bascule centrale. Une plaque en palissandre, incrusté de laiton, indique Mutin Cavaillé-Coll à Paris.

Sommier commun aux deux claviers, à gravures.

Mécanique.

Mécanique.

Égal

Réservoir de Mutin, placé dans le soubassement. Le premier moteur électrique a été installé en 1950.

La tuyauterie est de Mutin, à l'exception des jeux fournis pas Jacques Bertrand (Fourniture, Tierce, Basson 16 et les extensions de la Soubasse 16)