Instrument construit par Joseph Merklin vers 1855 pour un salon parisien. L'orgue est agrandi vers 1870 par les mêmes facteurs. Enfin, ces derniers transfèrent l'instrument en 1910 dans l'église Saint Jean-Baptiste, nouvellement construite. 

Buffet massif réalisé en chêne, d'inspiration néo-gothique. Il occupe presque toute la largeur de la nef.

Un soubassement panneauté en chêne ondé.

La façade est plate et se décompose en une partie centrale accostée de deux ailes plates, en léger retrait. La partie centrale est composée de trois tourelles plates de 3 tuyaux chacune délimitées par de fines colonnettes ; la plus petite étant au centre. Ces tourelles encadrent deux plates-faces trilobées de 9 tuyaux chacune. Chacune des deux ailes comporte une plate-face trilobée de 9 tuyaux chacune.

A l'arrière de la partie centrale, la façade est prolongée par un massif sculpté comprenant huit plates-faces de 5 tuyaux chacune. Elle sont groupées deux par deux. Ces dernières sont surmontées d'un entablement à frises ajourées et de quatre fins pinacles. 

Les deux grandes tourelles latérales sont couronnées d'un haut pinacle à crochets et à fleuron. La petite tourelle centrale est sommée par une statue en pieds de Saint Cécile, Sainte Patronne des musiciens, en hauteur réelle. Les deux plates-faces de la partie centrale sont chacune surmontées d'un ange qui vient s'adosser à la face intérieur des grandes tourelles latérales. Enfin, les deux plates-faces des deux ailes sont couronnées d'une haute frise à balustres aveugle.

Il n'y a pas de toit au dessus de la tuyauterie du Grand-Orgue.  

Console indépendante. L'organiste tourne le dos au chœur. Meuble avec couvercle rabattable et pupitre intégré.

Elle comporte trois claviers manuels de 56 touches chacun. Tirants de registres disposés en gradins de part et d'autre des claviers sur quatre niveaux. Tirants en bois de section ronde avec une porcelaine en couleur au nom du registre.

Pédalier à l'allemande de 30 touches. Au dessus du pédalier, treize cuillers de combinaisons et les deux pédales d'expression à bascule pour le Positif et le Récit.

Sommiers de Joseph Merklin. Les sommiers des Grand-Orgue et Récit ont été réalisés lors de la construction de l'instrument, vers 1855. Ils ont ensuite été agrandi en 1870. Le sommier de Pédale a été construit vers 1855. Enfin, le sommier de Positif date de l'agrandssement de l'instrument, vers 1870. 

Au Grand-Orgue, un sommier à gravures et registres coulissants à double laye, divisé en deux demi-sommiers. Disposition des tuyaux diatonique en V. Le sommier est placé à l'avant de l'instrument, au revers de la façade (1eer niveau). Il comportait à l'origine 54 notes, mais 2 notes ont été ajoutées vers 1870.

Au Positif, un sommier diatonique de 56 notes avec disposition des tuyaux en V, placé en boîte expressive. Il est disposé à l ’arrière du Grand-Orgue, légèrement surélevé par rapport à ce dernier.

Au Récit, un sommier de 42 notes agrandi à 56 notes vers 1870 par l'adjonction de 14 basses. Il est placé en boîte expressive, sous l ’arche du clocher (accès par les lames avant).

Le sommier de Pédale de 30 notes est divisé en deux demi-sommiers diatoniques de 15 notes chacun. Il est disposé à l'avant de l'instrument, sur les côtés. 

Mécanique. Machine Barker pour le GO.

Mécanique.

Tempérament égal.

440 Hz.

Un ventilateur électrique, placé dans une pièce sous le clocher alimente via un porte-vent en Westaflex un grand réservoir à plis compensés placé au sol, sous le Récit. Il alimente à son tour un réservoir secondaire pour les Grand-Orgue et Récit. Un autre réservoir, plus petit, alimente le Positif. Anti-secousses.

Une paire de pompes à pied toujours en place, alimentait le réservoir primaire.

Machine Barker placée dans le soubasssment du buffet, sous le sommier du Grand-Orgue.

Matériel entièrement de Merklin, mais datant de différentes époques, comprises entre 1855 et 1910.

Certains jeux sont coupés au ton. D'autres sont pavillonnés.