Buffet à un seul corps réalisé en sapin teinté « faux-chêne », non auto porteur ; la charpente supportant la partie instrumentale étant totalement indépendante.

La façade est plate et se compose d'une grande plate-face centrale de  17  tuyaux, encadrée par deux plates-faces surélevées plus petites, garnies de 9 tuyaux chacune.

Console indépendante et retournée, signée "A. Cavaillé-Coll à Paris". Elle a cependant été modifiée par Charles Mutin en 1909 lors de l'installation de l'instrument en l'église Sainte Geneviève (gradins, tirants de registres et profilage des feintes notamment).

Elle comporte 3 claviers manuels de 56 touches chacun.

Tirants de registres disposés en gradins de part et d'autre des claviers.

Un pédalier à l'allemande de 30 marches.

Combinaisons par cuillers et deux pédales d'expression pour le Positif et le Récit disposées au dessus du pédalier. 

Sommiers réalisés en chêne, à gravures et registres coulissants. 56 notes pour les manuels, 30 notes pour la Pédale.

Le sommier de Grand-Orgue est disposé au centre du buffet, perpendiculairement à la façade. De part et d'autre, parallèlement à la façade se trouvent le sommier de Récit (à double laye) ainsi que le sommier de Positif, tout deux enfermés en boîtes expressives.

La Pédale est située au fond de l'instrument et comprend un sommier divisé en deux demi-sommiers de 15 notes chacun.

L’ensemble de la partie instrumentale est très compact et difficile d’accès.

Mécanique. Une machine Barker pour le GO. Mécanique très complexe avec de très nombreux revois d'équerres.

Mécanique.

Tempérament égal.

440 Hz.

Un ventilateur électrique placé dans un caisson derrière le buffet alimente un grand réservoir à deux étages installé dans le soubassement.

Haute pression : environ 125-130  mm. Basse pression : environ 95-100 mm.

Les pompes subsistent, mais elle ont été débranchées.

Matériel de très belle qualité, avec tuyauterie métal réalisée en alliage riche en étain. On remarque des poinçons de tuyautiers, mais aucun marquage ou numéro d'ordre. 

L'Octavin du G.O. est abîmé, car transformé en Doublette 2' en 1955. Biseaux raclés, bouches baissées, corps (parties harmoniques) recoupés, et qualité des soudures douteuse.