Instrument réalisé par Maurice Philippe en 1963 sur une base de récupération. 

Il existait un instrument en tribune datant de 1754, mais qui n'a pas survécu à la Grande Guerre (pillage  partiel) et aux années de négligence qui ont suivi. Malgré une proposition de restauration formulée en 1929, l'ancien instrument fut délaissé des années durant et entièrement démonté, puis ferraillé (cf. Inventaire des orgues de Lorraine, volume sur la Meuse)

Entièrement de Maurice Philippe, la boiserie se compose d'une façade de soubassement en chêne, et de panneaux latéraux et arrière en sapin et fibrociment. Les tuyaux de façade sont en étain électrolytique, avec écussons imprimés en ogive et oreilles, ainsi que des rouleaux en bois pour les 10 plus grands tuyaux. Ces tuyaux ont été maculés par les hirondelles qui s'en servent de perchoir. (inventaire des orgues de la Meuse). Des restes de fientes et de branchages de nids sont toujours présents dans les tuyaux de façade en 2023.

Indépendante, partiellement antérieure à Maurice Philippe, fermée par un couvercle incliné. Clavier en chêne, frontons à angle droit, naturelles plaquées de plastique blanc et feintes en ébène. Octave : 162 mm. Transposition par déplacement latéral. Tirants de section ronde, disposé au dessus du clavier, à gauche et à droite, avec porcelaines blanches. Accouplements par pédales à accrocher. Expression par bascule en bois un peu décentrée à droite. Banc en chêne. Pas de plaque d'adresse.

A gravures, de Philippe, chromatique avec ravalement diatonique pour C-f. Laye à l'arrière. Table et faux-sommiers en contreplaqué. Ordre des chapes : Montre 8, Bourdon 16, jalousies de la boîte expressive, Doublette 2, Bourgon 8, Gambe 8, Prestant 4, Voix céleste 8, Quinte 2 ⅔ et Trompette 8.

Mécanique. transmission à équerres, avec vergettes en éventail. Pneumatique tubulaire pour la pédale

Mécanique.

égal

440 Hz

Réservoir à charge flottante, dans le soubassement. Ventilateur électrique à droite du réservoir. Il n'y a pas de pompe manuelle.

A l'exception de la Montre et de la Trompette, tous les tuyaux sont de récupération, de facture industrielle, pas antérieurs à la fin du XIXe siècle. Selon le témoignage oral de l'organiste Jean Lecomte en 1991, les tuyaux de bois proviendraient encore de l'ancien instrument, sauvés in extremis par Maurice Philippe. En tout cas, ils en sont pas très anciens, remontant à la fin du XIXe siècle.