L'histoire des orgues de la cathédrale remonte à des temps très anciens puisqu'un orgue en nid d'hirondelle fut agrandi en 1382-1386. Il disparut par incendie en 1514 mais entretemps un deuxième orgue, dont les boiseries subsistèrent jusque vers 1683, avait été achevé en fond de nef en 1494. Un nouvel orgue fut livré en en 1689, lui-même reconstruit en 1772 et en 1860. En 1956 les boiseries anciennes accueillirent l'orgue actuel, entièrement neuf.

La façade du grand buffet est donc celle de l’orgue Robert Clicquot de 1689. Pour le Positif, sa parenté avec ceux édifiés par Jean Baptiste Nicolas Lefebvre à Caen, Évreux ou Gisors laisse penser qu’il fut peut-être son œuvre en 1763-1772 lorsqu’il fallut y loger un plan sonore d’une amplitude exceptionnelle avec ses 19 jeux, dont un Bourdon 16.

Console électrique indépendante, de 1956, dirigée vers le choeur. 4 claviers de 61 notes avec de part et d'autre des dominos basculants disposés en gradins pour l'appel des jeux. Appel des combinaisons par pistons. Trois pédales d'expression au centre. Pédalier de 32 notes. 

Sommiers à membranes avec relais électro-pneumatiques à dépression. Les plans de Grand-Orgue et de Positif sont placés côte-à-côte à l’étage de la façade, ceux du Récit et de la Bombarde au-dessus, également côte-à-côte ; la Pédale est placée latéralement, côté sud.

Electro-pneumatique.

Electro-pneumatique.

Égal

Proche de 440 Hz

Un réservoir primaire alimente 6 régulateurs, remontant peut-être en partie à l’orgue Merklin.

La tuyauterie est intégralement de Jacquot-Lavergne (1956), exceptés les tuyaux de façade en étain renouvelés en 1982. L’essentiel est en spotted, avec peu d'étain sauf pour les petits tuyaux. Les basses sont en résineux pour les Flûtes, ou en zinc pour les Gambes et les anches.