Le clavier y est très souvent coupé en basses et dessus à l’ut #3, la composition et l’harmonisation doivent donc permettre l’exécution d’une basse volubile ou d’un dessus coloré, enfin, l’ensemble doit permettre un effet de petit plenum. Beaucoup de possibilités étaient possibles : italienne pure avec ripieno et flauto in duodecima, flamande avec tierce et mélanges creux etc.

En chêne rouvre de l’Allier ; les jalousies sont habillées avec les mêmes lambris que ceux des stalles. "La façade obéit dans ses cotes au nombre d’or tel que l’a appréhendé de Vinci. Reprenant les proportions de l’homme de Vitruve j’ai dessiné la façade en considérant la tourelle centrale comme le corps entier ; les deux bras sont matérialisés par les traverses hautes du buffet dessinant ainsi la croix latine ; Phi est donc présent dans tous les rapports de hauteur et de largeur de ce buffet" (F. Bistocchi, facteur et concepteur de l'instrument)

Console retournée en chêne

Gravures et regisres

Mécanique.

Electrique.

Werckmeister III

440 à 15°C

Souffelrie électrique

Les tracés des diapasons obéissent au tracé géométrique du traité de Dom Bedos inscrivant donc l’harmonie dans une certaine rondeur ; les bouches sont toutes au ¼, les lumières larges et sans dents ; la pression est relativement basse (55 mm CE). 

Le cantus est un bourdon en épicéa harmonisé très doux pour le soutien du chant grégorien. La flûte de 4 est traitée en soliste ; elle est plutôt forte en plomb et petite cheminée ; le bas medium donne la part belle aux harmoniques impaires avec des bouches hautes. La doublette est étroite a corps fin à 95% d’étain ce qui lui donne un son argentin et incisif rendant son second harmonique assez présent. La quinte est quant à elle entre le nasard et la Prinzipal quint allemande ; elle permet ainsi de chanter en nasard timbré dans le dessus ou rauque dans la basse et de remplir son rôle de rang grave sans reprise d’une pseudo fourniture.