Orgue construit avant les années 1898 et vendu et acheté la même année par la Fabrique de Saint-Clair.

Des éléments de boiserie de style néo-gothique ont été démontés et entreposés il y a de nombreuses années, par le curé de l'époque, pour être enfin remis récemment.

Petite tribune en bois, placée en encorbellement, reçoit la console. Le soubassement de l'instrument est très simple. La charpente est en sapin et les panneaux en contreplaqué. La façade est constituée par une seule plate-face de 27 tuyaux, disposés en mitre, dont 5 sont des chanoines. Les bouches forment un dessin en double courbe assez élégant. Toute cette façade s'appuie sur l'entablement. Les sommets des tuyaux, les claires-voies ayant disparu, se retrouvent dans le vide.

Console accolée sur la face avant du soubassement du buffet. Un clavier manuel de 54 touches. Les naturelles sont plaquées d’ivoire et les feintes en ébène.

 Les tirants de registres sont placés en fronton au-dessus du clavier. Ils sont de section ronde avec des boutons tournés. Pas de porcelaines, mais des papiers collés à la place, avec le nom des jeux. Un pupitre assez élégant est articulé directement sur le panneau du soubassement.

Pédalier droit à l'allemande de 18 notes. Au-dessus, un repose-pieds en fer et sur la droite, la cuillère d'expression. À noter un joli banc très travaillé

Pneumatique.

Mécanique.

Tempérament égal.

435 Hz.

Un ventilateur électrique alimente un réservoir à tables parallèles placé dans le soubassement du buffet. Le système de pompes à pieds, actionné par deux pédales, existe toujours.