Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : G2-G5 (37 notes)
Etendue : C1-F3 (30 notes)
Accessoires
Instrument construit par le facteur d'orgues Antoine Lefèbvre entre 1612 et 1650. La partie instrumentale est par la suite régulièrement modifiée et agrandi avant d'être une première fois reconstruite par Aristide Cavaillé-Coll de 1848 à 1852 et une seconde fois par Alfred Kern de 1973 à 1976. A chaque fois, réutilisation importante du matériel existant. L'instrument sert aujourd'hui dans le cadre des différents offices, ainsi que lors de concerts réguliers.
Buffet
Buffet à deux corps installé sur une tribune en nid d’hirondelle, le tout reposant sur un piédouche en pierre. L’ensemble est accroché à 17m de hauteur au revers du mur occidental de la partie haute de la cathédrale (transept et chœur). La tribune et le buffet ont été réalisés en noyer et chêne entre 1612 et 1614 par les maître-menuisiers toulousains Louis Behorry et Antoine Moréjot pour la somme de 3 000 livres, lors de la construction de l'instrument par le facteur d'orgues Antoine Lebèbvre.
La tribune est de forme trapézoïdale. Le garde-corps plein qui l’entoure est orné de six panneaux sculptés représentant la Paix et la Guerre de part et d’autre du positif de dos, et les quatre éléments : l’eau, le feu, le vent et la terre sur les retours. Ces panneaux sont séparés par huit pilastres à chapiteaux corinthiens décorés de motifs végétaux.
Le grand corps de buffet comporte un soubassement panneauté décoré de cartouches moulurés. Ces derniers sont délimités par six pilastres aux chapiteaux ornés d’oves. Dans la partie supérieure de ce soubassement, les culots des tourelles sont amortis par des consolettes ornées de motifs végétaux. Cet ensemble est surmonté d’un bandeau mouluré, sans aucun ornement à l’exception de triglyphe à trois gouttes, placés de chaque côté des culots de chaque tourelle, ainsi que deux grosses consoles décorées de motifs végétaux placées aux deux extrémités du buffet. Enfin, la moulure qui orne le haut de la frise est également décorée par une rangée de denticules.
L’étage de la façade présente une grande montre en 16’. Elle se compose de trois tourelles semi-circulaires de 5 tuyaux chacune ; la plus haute étant au centre. De chaque côté, cette dernière est accostée par une grande plate-face concave de 5 tuyaux. Entre les trois tourelles s’intercalent quatre petites plates-faces en flûte de pan (le plus haut tuyau vers l’extérieur) de 11 tuyaux chacune disposées deux à deux. De chaque côté de ce grand corps de buffet, les deux retours sont percés d’une grande plate-face convexe de 9 tuyaux chacune qui rejoignent le mur. Les 87 tuyaux de la façade appartiennent aux basses de Montres 16’, 8’ et au Prestant 4’ du Grand-Orgue, ainsi qu’à la Flûte 8’ de Pédale. Chaque ensemble de tuyaux de cette façade est compartimenté par dix pilastres à chapiteaux corinthiens. Les deux pilastres extrêmes sont cannelés, les deux pilastres encadrant la tourelle centrale sont décorés d’une chute d’instruments de musique, les quatre pilastres délimitant les tourelles latérales sont ornés d’une chute de feuilles en rinceaux et en palmes, enfin, les deux pilastres encadrant les deux grandes plates-faces du centre sont décorés d’une chute d’ornements végétaux (baies et fruits). Pour chaque ensemble de tuyaux, les parties supérieures sont dissimulées par des claires-voies décorées d’éléments végétaux en rinceaux, volutes et palmettes.
Les plates-faces du grand corps de buffet sont couronnées par un entablement mouluré qui s’interrompt pour laisser passer les tuyaux des trois tourelles. L’architrave et la frise sont nues, sans aucun ornement. Seule la moulure séparant la frise de la corniche est ornée d’une rangée de denticules, en écho au bandeau. Le tout est surmonté d’une frise à modillons sculptés d’ornements végétaux. L’ensemble est couronnée par une rangée de balustres. De la même manière, les trois tourelles sont chacune sommées d’un entablement de facture identique à celui des plates-faces ; chaque tourelles étant couronnées par un baldaquin. De chaque côté de l’instrument, les deux pilastres extrêmes sont chacun surmontés par un haut pinacle.
Hauteur du grand corps de buffet : 12m
Largeur du grand corps de buffet : 10m.
Le buffet de Positif de dos interrompt le garde corps de la tribune en son milieu. Il est en grande partie en porte-à-faux de la tribune. Le fond est plat, simplement mouluré. Seuls pendent les culots des trois tourelles composés chacun de consolettes, ceux de la tourelle centrale retenant une pigne. La base de ce positif ne comporte aucun ornement à l’exception d’une frise faisant alterner de petites toupies et des consolettes.
L’étage de la façade présente une petite montre en 8’. Elle se compose d’une unique tourelle semi-circulaires de 7 tuyaux. Elle est encadrée de chaque côté par une plate-face en arc brisée légèrement surélevée de 9 tuyaux. A l’instar du grand corps de buffet, les deux retours sont percés d’une plate-face convexe de 6 tuyaux chacune. Les 37 tuyaux de la façade appartiennent aux basses de Montres 8’ et au Prestant 4’ du Positif. Chaque ensemble de tuyaux de cette façade est séparé par six fins pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens. Pour chaque ensemble de tuyaux, les parties supérieures sont dissimulées par des claires-voies sculptées : celles des plates-faces en retour représentent chacune une harpie ailée dans un décors de rinceaux, celles encadrant la tourelle centrale figurent chacune une tête de vieillard dans un décors de rinceaux. Enfin la claire-voie de la tourelle centrale présente une tête d’ange ailée, également dans un décors de rinceaux.
L’ensemble est couronné par un entablement mouluré qui s’interrompt pour laisser passer les tuyaux de la tourelle centrale. L’architrave et la frise sont nues, sans aucun ornement à l’exception de six consolettes décorée de motifs végétaux qui soutiennent la frise, en surplomb des six pilastres de la façade. Seule la moulure séparant la frise de la corniche est ornée d’une rangée faisant alterner de petites toupies et des consolettes, en échos à la base. Le toit est plat, mais une hausse a été ajoutée pour contenir les pavillons de la Trompette.
Depuis la restauration de l’instrument par Alfred Kern (1973-1976), les buffets sont doublés d’une charpente métallique interne. Ils ont fait l’objet d’une restauration par les établissements Jean Férignac & Cie lors de la restauration de l'orgue par Alfred Kern, puis par Elise Rachez, Stéphane Moreau et les ateliers Saint-Éloi (charpentes métallique) en 2013.
Console
Console en fenêtre, de Alfred Kern.
Elle comporte 4 claviers manuels de 56 touches chacun. Les naturelles sont plaquées d'ivoire avec frontons biseautés (sauf pour le premier clavier où ils sont droits), les feintes sont en ébène.
Tirants de registres en chêne de section carrée avec pommeaux chantournés en palissandre disposés sur deux colonnes de part et d'autre des claviers. Les registres du Positif sont placés sur une colonne, de part et d'autre de la fenêtre de la console. Le nom de chaque registre se trouve inscrit sur des étiquettes en cuir de couleur différente selon les plans sonores.
Un pédalier à l'allemande, concave de 30 marches. Il est réalisé en chêne ; les feintes étant recouvertes de bois exotique.
Combinaisons par pédales à cuillers en laiton et pédale d'expression Récit à bascule disposées au dessus du pédalier.
Un banc en chêne.
Sommiers
Sommiers réalisés en chêne, de facture traditionnelle à gravures et registres coulissants. Barrages en contre-plaqué, soupapes garnies de peaux, ressorts en fil d’acier inoxydables 3 boucles, boursettes en plomb, douilles télescopiques pour les registres coulissants.
Positif : Un sommier de 56 notes pour 11 jeux. Disposition des tuyaux diatonique en V, les aigus vers le centre. Au centre un ravalement diatonique en mitre pour les sept premières basses. Laye à l'arrière. Sommier placé dans le buffet de positif de dos, à la base des tuyaux de façade.
Grand-Orgue : Un sommier de 56 notes pour 17 jeux divisé en deux demi-sommiers séparés par un passage d'accord (et les basses des Bourdons). Disposition des tuyaux diatonique en V, les aigus vers le centre. Laye à l'arrière. Sommier placé dans le grand corps de buffet, au niveau du bandeau et au milieu de la façade, au revers immédiat de cette dernière.
Récit : Un sommier de 56 notes pour 9 jeux. Disposition des tuyaux diatonique en V, les aigus vers le centre. Laye à l'arrière. Sommier situé dans le grand corps de buffet, au dessus du sommier de Grand-Orgue, dans une boite expressive munie de jalousies horizontales sur la face avant.
Écho : Un sommier chromatique de 37 notes pour 4 jeux (le Bourdon 8' et la Flûte 4' étant sur une chape commune, sans registre). Laye à l'arrière. Sommier placé dans le soubassement du grand corps de buffet, au revers de la console et de l'abrégé Grand-Orgue.
Pédale : Un sommier de 30 notes divisé en deux demi-sommiers de 15 notes chacun. Disposition des tuyaux diatonique en V, les aigus au centre. Double laye fonds / anches. Les deux demi-sommiers sont installés dans le grand corps de buffet, au même niveau que le sommier de Grand-Orgue, de part et d'autre de ce dernier.
Transmission
Mécanique suspendue. Mécanique foulante pour le Positif de dos.
Tirage des jeux
Mécanique.
Soufflerie
Un ventilateur électrique alimente des réservoirs à tables flottantes.
Pressions :
Positif, Grand-Orgue (sauf dessus des jeux d'anches) et Écho : 90 mm.
Dessus des jeux d'anches Grand-Orgue, Récit et Pédale : 110 mm.
Tuyauterie
La majorité du matériel est d'Alfred Kern.
Les tuyaux des façades (basses des Montres 16' et 8', Prestants 4' et Flûte 8' de Pédale) ont été entièrement refondus par Kern. Pleins jeux neufs.
La tuyauterie XVIIIe et XVIIIe s'observe dans les principaux (hors façade), les Bourdons et les Cornets. Les Flûtes de Pédale.
Anches essentiellement du XIXe (Vincent et Aristide Cavaillé-Coll, frères Claude et Théodore Puget).
Code de l'orgue : FR-31555-TOULO-STETIE1-T