Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-G5 (56 notes)
Etendue : C1-F3 (30 notes)
Accessoires
L'orgue de l’église Notre Dame du Taur fut construit en 1880 par Eugène Puget. Il apparut comme le plus novateur et le plus riches des orgues de Toulouse mais aussi de tout le sud de la France. Aucun autre instrument, même chez Cavaillé-Coll, n'atteignait un tel degré de perfection en termes de mécanisme, de maniabilité et de raffinement dans la facture ! En 1939, Maurice Puget, neveu d’Eugène et dernier directeur de la manufacture modifiera la composition du Positif.
Buffet
L’orgue disposé en trois buffets encadrant les deux fenêtres du fond de l’église présente à l’œil du visiteur 159 tuyaux (dont 2 seuls chanoines) qui placés sur une seule ligne, comme dans les orgues ordinaires, formeraient une façade de vingt et un mètres de largeur. Il est riche de 40 jeux répartis sur 3 claviers de 56 notes et un pédalier de 30 touches placés dans une console séparée. Les transmissions, actionnées par cinq machines Barker, portent leur mouvement à une distance de 14 mètres pour les plus longues d’entre-elles et actionnent près de 800 soupapes !
Console
La console est indépendante, tournée vers la nef, et fermée par un couvercle incliné. Les claviers ont des plaquées d'ivoire et les feintes en ébène. Les tirants de jeux sont placés en gradins de part et d'autre des claviers et sont munis de porcelaines blanches avec lettres noires. De plus la plaque est en palissandre, incrusté de laiton, de «Théodore PUGET Père et Fils TOULOUSE 1878 ». Les accouplements et appels s'effectuent au moyen de pédales à accrocher situées au-dessus du pédalier et munies d'étiquettes ; l'expression se fait par deux pédales entièrement en bois placée au centre de la console , qui sont très agréable et facile à utiliser.
Les deux boites expressives du Positif et du Récit et leur remarquable efficacité impressionnèrent particulièrement les membres de la commission de réception : avec la double expression, l’organiste obtiendra des résultats magnifiques. L’art religieux et la splendeur du culte ne peuvent que gagner à l’introduction de ces effets entièrement nouveaux (Eugène Massip, commentaires du devis, s.d.). Ces boites actionnées par des pédales à bascule sont les premières du genre à Toulouse. Celles-ci, d’égale importance, confèrent à ces deux plans un rôle de soliste, tout en offrant toutes les possibilités de dialogues, d’oppositions, ou d’accompagnements, le grand orgue assumant dès lors la fonction de clavier de tutti.
Transmission
Mécanique Barker.
Tirage des jeux
Mécanique.
Soufflerie
Deux grandes souffleries placée sur les deux buffets de droite et de gauche. Deux pompeurs suffisaient pour faire fonctionner le grand orgue. Les souffleries se trouvent en longueur dans le buffet central
Tuyauterie
Servi par une très belle acoustique, cet orgue se distingue par l’éclat de ses anches et la poésie de ses jeux de fond. Ainsi que le dit Jean-Claude Guidarini, organiste titulaire de l’orgue du Taur : « l’harmonie des fonds est généreuse et sombre, celle des anches de grand chœur d’une puissance et d’une rondeur hors du commun, les timbres de détail sont raffinés, les flûtes, toutes pavillonnées, d’une exquise rondeur ».
Il est idéal pour jouer de la musique symphonique, néo-classique et contemporaine. Classé monument historique pour sa partie instrumentale en 1987, il est aujourd’hui le plus remarquable témoins de la facture d’Eugène Puget.
En 1939, Maurice Puget, neveu d’Eugène et dernier directeur de la manufacture modifiera la composition du Positif : les rangs du Cornet progressif 2 à 5 rangs seront séparés pour obtenir un cornet décomposé. Ils prendront la place d’un Kéraulophone 8’, d’une Dulciana 4’ et d’une Doublette 2’. L’Unda maris laissera quant à lui sa place à un Picolo 1’ neuf.
Code de l'orgue : FR-31555-TOULO-NDTAUR1-T