Etendue : C1-F5 (54 notes)
Etendue : F2-F5 (37 notes)
Etendue : C1-G2 (20 notes)
Accessoires
Instrument construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1857 lors de la fondation de l'établissement. Cet orgue n'a connu aucune modification depuis sa construction. Muet depuis 1946, l'instrument est remis en route en 2024.
Buffet
Buffet assez sobre, construit en chêne de très belle qualité dans toutes ses parties y compris les panneaux arrière ; son dessin comporte trois niveaux superposés eux-mêmes divisés verticalement en trois compartiments. Le soubassement est composé de panneaux à cadres amovibles (face avant et côtés) avec encastrement à guillotine et poignées en soufflerie tandis que celui de droite reçoit la console en fenêtre fermée par deux volets pliants en chêne sur gonds en laiton.
L’étage de la Montre prolonge la division verticale du massif par quatre pilastres qui déterminent trois larges plates-faces en plein-cintre, la plus haute au centre. Ces plates-faces sont garnies de tuyaux en bel étain à écussons relevés soit, respectivement, 8+9+8 tuyaux. Surplombant les plates-faces latérales, deux petites plates-faces géminées en plein-cintre reçoivent chacune 7 tuyaux (chanoines). Les côtés du buffet comportent aussi une plate-face, garnie chacune de 9 tuyaux à écussons relevés.
Le troisième niveau correspond au Récit : il comporte une façade constituée d’une tourelle centrale semi-circulaire encadrée de deux plates-faces en plein-cintre. Coiffée d’un dôme, cette tourelle repose sur trois consolettes. 21 tuyaux en étain à écussons relevés garnissent également le haut du buffet (7+7+7 tuyaux), soit, en tout, 92 tuyaux dont la ligne des bouches dessin un « V », pour l’ensemble de la façade.
Enfin, l’arrière du buffet s’ouvre, complètement grâce à deux étages de panneaux amovibles et de portes, ceux du bas, pleins, donnant accès au soubassement, ceux du haut, finement découpés et la face interne encore tendue de soie rouge, ouvrant sur le sommier du Grand-Orgue.
Tout en remarquant la haute qualité d’exécution de ce buffet, dont le dessin est de Jacques-Ignace Hittorff et réalisé par Fourdinois, ébéniste, il convient de noter que primitivement, lorsque la tribune n’était pas cloisonnée, les sons du Grand Orgue se répandaient tout autour du buffet, contrairement aux usages habituels : seuls les tuyaux du Récit étaient – et sont encore- enfermés dans leur boîte expressive.
Console
Console latérale en fenêtre, ouverte dans le soubassement à droite (en regardant le buffet) et signée horizontalement au-dessus du clavier de Récit "A. Cavaillé-Coll fils". La console peut se fermer au moyen de deux battants de bois pleins.
2 claviers de 54 touches sur châssis entièrement plaqué de beau palissandre. Les 17 premières touches du clavier de Récit sont fixes.
14 tirants mécaniques pour les registres. Les 8 jeux du Grand-Orgue sont disposés sur deux colonnes en quinconce, de part et d'autres des claviers. Les 6 jeux du Récit sont installés en fronton sur une rangée au dessus des claviers.
Un pédalier plat à l'allemande de 20 marches, en tirasse fixe sur le Grand-Orgue.
Au dessus du pédalier, les 3 cuillers de combinaisons ainsi que la cuiller d'expression Récit.
Il est à remarquer la subsistance, après plus de 150 ans, du banc d'origine en chêne, dont les pieds sont chantournés en forme de lyre.
Sommiers
Transmission
Mécanique.
Tirage des jeux
Mécanique.
Soufflerie
Primitivement, un levier oscillant actionnait deux pompes placées sous un réservoir rectangulaire à plis compensés occupant une bonne partie du soubassement, le souffleur étant installé à l’intérieur du buffet, à l’opposé de la console. Un ventilateur électrique logé dans un caisson placé derrière l’orgue a été mis en place à une date inconnue, probablement vers 1930-45 ; le dispositif d’origine a toutefois été conservé.
De la gauche du réservoir (face à l’orgue) s’élèvent verticalement 3 portevents rectangulaires en sapin alimentant successivement la laye des Fonds (à l’avant), le Récit (au centre) et la laye des Anches du Grand-Orgue (à l’arrière). Les garnitures des plis de ce réservoir, ainsi que les papiers recouvrant les éclisses, sont d’origines.
Tuyauterie
Matériel entièrement d'origine (Aristide Cavaillé-Coll 1857).
La vision d'ensemble de la tuyauterie du Grand Orgue donne une forte impression d'homogénéité et d'authenticité. Les tuyaux ouverts sont tous coupés au ton et ni bouche ni biseau n'ont été retouchés. Le haut des corps a un peu souffert d'accords énergiques ainsi qu'en attestent des tuyaux évasés ou refermés, voire pincés.
Code de l'orgue : FR-75056-PARIS-FONDAT1-T