Église Collégiale-Notre-Dame

Vernon, Eure | Orgue de tribune | en tribune, au-dessus de l'entrée principale

Card image cap

Composition

4 plans sonores (glisser vers la droite)

Positif

Etendue : C1-G5 (56 notes)

  • Viole de gambe 8
  • Bourdon 8
  • Montre 4
  • Flûte à cheminée 4
  • Quarte 2
  • Nazard 2 2/3
  • Tierce 1 3/5
  • Larigot 1 1/3
  • Cymbale III
  • Cromorne 8

Grand-Orgue

Etendue : C1-G5 (56 notes)

  • Bourdon 16
  • Bourdon 8
  • Flûte 8 (D)
  • Montre 8
  • Prestant 4
  • Doublette 2
  • Nasard 2 2/3
  • Tierce 1 3/5
  • Fourniture III
  • Cymbale IV
  • Cornet V (D)
  • Trompette 8
  • Voix humaine 8
  • Clairon 4

Echo

Etendue : G2-G5 (37 notes)

  • Bourdon 8
  • Prestant 4
  • Doublette 2
  • Sesquialtera II
  • Hautbois 8

Pédale

Etendue : C1-F3 (30 notes)

  • ​Soubasse 16
  • Flûte 8
  • Prestant 4
  • Bombarde 16
  • Trompette 8

Accessoires

Accouplement Pos./G.O., Tirasse G.O., Tirasse Pos., Tremblant G.O. & Ech., Tremblant Pos.

Frise chronologique


Description

La construction du premier orgue dont nous ayons connaissance se situe entre 1610 et 1615. C’est très probablement à Jean Ourry, prêtre et facteur d’orgues établi à Vernon, que l’on doit cet instrument.

Buffet

Le soubassement relativement élevé supporte trois tourelles – la plus grande au centre – dotées toutes les trois de cinq tuyaux (basses de la Montre 8’) et délimitant deux plates-faces à huit tuyaux plus petits (suite de la Montre 8’ et basses du Prestant 4’).

En encorbellement de chaque côté, des demi-tourelles latérales, ou plates-faces courbes (suite du Prestant 4’ et 4 « chanoines » - tuyaux muets – chacune) viennent caler les tourelles latérales. Huit minces pilastres cannelés séparent et encadrent chacun des éléments verticaux qui sont comme chapeautés par une frise de feuillage entre les moulures et d’où descendent des chutes végétales tombant d’une petite tête centrale ; le tout est délicatement ajouré.

Ces deux demi-tourelles terminales sont portées par des figures hybrides au buste féminin très proéminent, qui s’achève en serre d’aigle : ce ne sont pas des caryatides, mais des consoles, tant par leur fonction que par leur forme. A leur sommet leur amortissement comprend les éléments d’un fronton triangulaire interrompu sur lequel est allongée une figure féminine drapée à l’antique et accoudée sur un petit chapiteau.

Tandis que les tourelles sont sommées de trois anges provenant de l’orgue de la chapelle de l’ancien Hôtel-Dieu (fondé par St Louis) et placés là en 1819, chacune des deux plates-faces est surmontée d’une silhouette féminine de profil, adossée à la tourelle centrale ; leurs énormes poitrines semblent les contraindre à cambrer des corps terminés par une guirlande de feuillage enroulée en volute : ces deux êtres fantastiques rappellent ceux qui soutiennent les demi-tourelles latérales.

Nous allons trouver quelque chose de leur singularité dans les trois culots ajourés placés sous les tourelles où cinq têtes de lions sont prolongés par de gros bustes ailés, pour s’achever en vrilles, comme un rappel des autres figures hybrides. C’est en outre un délicat travail de tournerie.

Le soubassement de l’orgue suit dans ses lignes et la verticalité et la structure du buffet. En effet, six des huit pilastres cannelés descendent jusqu’à la base. Deux horizontales formées l’une d’une frise feuillagée et ajourée (aux pieds des tuyaux de façade) épousant les contours du bas de la façade de l’orgue, l’autre, une simple moulure, génèrent un ensemble de panneaux sculptés, carrés, ou rectangulaires distribués symétriquement à l’axe formé par la tourelle centrale et son culot. Entre le bas du culot central et la console (espace comprenant les claviers et les registres) un bas-relief représente Sainte Cécile assise devant un positif (petit orgue). Parmi ces panneaux, on dénombre deux têtes enfantines et sur le soubassement et sa base, des décors inspirés d’une Renaissance tardive ou figurant une fausse fenêtre à fronton curviligne et un bel effet de perspective, tel qu’on en voit fréquemment dans l’ornementation des boiseries durant le dernier tiers du XVIe siècle.

Ulysse LOUIS, article Cercle d’Etudes Vernonnais n° 35, 2013

Console

Console en fenêtre.

3 claviers manuels de 56 touches (C1 à G5) : Pos. (de poitrine), G.O., Echo (ne parle qu'à partir de G2). Pédalier de 30 touches (C1 à F3).

Les tirants de registre (carrés) sont disposés latéralement sur des panneaux verticaux.

3 cuillers au pied : tirasse G.O., tirasse Pos. et coppula Pos. / G.O.

Partie instrumentale

Sommiers

Mécaniques à gravures et registres. Les sommiers anciens n'ont pu être réutilisés. Ils se trouvent actuellement au musée de Vernon. Les sommiers actuels ont été construits dans le style des sommiers XVIIe.

Transmission

Mécanique suspendue.

Tirage des jeux

Mécanique.

Tempérament

Egal

Diapason

La = 438 Hz à 15,5°C

Soufflerie

Un ventilateur électrique alimente un réservoir primaire à plis parallèles, alimentant lui-même un réservoir secondaire à plis parallèles.

Tuyauterie

9 jeux XVIIe ont été réutilisés après restauration (voir historique).

Images

Fichiers

Sources


Code de l'orgue : FR-27681-VERNO-COLLEG1-X

Card image cap
Facteurs
Emplacement
en tribune, au-dessus de l'entrée principale
Etat de l'instrument
Très bon, tout à fait jouable

Composition
34, III/P
Transmission des notes
Mécanique suspendue
Tirage des jeux
Mécanique

Propriétaire
Commune
Inscription ou classement
PM27002318
PM27002319
PM27001852
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Mise à jour 9 fois par 4 contributeurs (détails) Actualisé le 15/08/2024 par Alain Brunet